Psychanalyse en ligne : le complexe de la mère nourricière

Publié le par Cha

Avec mon nouveau job, un phénomène est revenu en force dans ma vie.

 

Lorsque je travaillais à Quick, j'avais déjà été confronté au complexe de la mère nourricière. Kezako me diriez-vous ?

Et bien, voici quelques explications :

 

LE COMPLEXE DE LA MERE NOURRICIERE

 

Tout d'abord, je tiens à signaler un fait, souligné par Freud. Tout vient de la mère. Oui, tout. Nos petites manies, nos ennuis, nos réactions,nos phobies, notre taille, notre poids, notre caractère (qui a dit à la con ???vous, là bas, au fond, je ne vous permets pas !!!), nos goûts,...

 

Mais, revenons à ce qui nous intéresse et qui est d'importance primordiale.

 

Il existe dans le monde deux types de personnes : ceux qui ne font pas assez à manger et ceux qui font toujours trop.

 

En d'autres termes, ceux qui utilisent une tranche de jambon, quatre lardons et dix spaghettis pour faire des pâtes à la carbonnara pour une tablée de 4(quasiment véridique) et ceux qui utilisent quotidiennement la fameuse phrase : Mais, chéri(e), tu as fait à manger pour un régiment/les voisins/un an/prévenir la famine (barrez la mention inutile).

 

Je fais partie de la deuxième catégorie. J'ai toujours vu et entendu ma maman stressée par le manque de nourriture lorsque nous invitions des gens à dîner.

J'aime ma maman, hein. Vraiment, très très très fort. Mais que ce soit pour Noël ou pour une autre occasion, à chaque fois, on se croirait en pleine guerre civile dans la cuisine.

Toutefois, une fois que tout est terminé, la pression redescendue, la peau du ventre bien tendue et des restes pour trois repas (et de mutiples tuperwares dans le congélateur), ma maman redevient normale.

 

Ce n'est pas sa faute : elle est atteinte de ce que j'appelle "le complexe de la mère nourricière". Les symptômes sont relativement faciles à décoder : une peur quasiment panique qu'il n'y ait pas assez, que les invités restent sur leur faim ou dans les cas les plus extrêmes, aient une hypoglycémie/meurent. C'est son rôle de maman qui s'étend sur d'autres personnes. une sorte de super maman poule

 

Du coup, à cause de ma maman(selon Freud), je suis pareille. Dans mes deux jobs (Quick et au café), je me borne à remplir (frigos, assiettes, contenants divers et variés) trop, toujours trop. Aujourd'hui, Dilla (mon chef) m'a rééxpliqué calmement que je mettais trop. Trop de what ? Trop de tout : frites, salades, fruits, thon,... Et comme à chaque fois, ma seule réponse est : Boarf.

Constructif, je sais.

 

AAAAh, ca fait du bien.

Je peux me relever de mon divan imaginaire. 

La prochaine fois, je vous expliquerai ce qu'est la théorie de l'adrénaline du rush, ou pourquoi les cuisiniers aiment le midi-14heures et le 19-21heures.

 

ps : Maman, je t'aime <3

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